Adolphe Célestin Pégoud, as français de la 1ère guerre mondiale, et Piotr Nesterov, son homologue russe, ont inventé la voltige, à commencer par le looping, chacun de leur côté et sans se connaître. Tous deux pilotes très doués et vite enrôlés dans les premières escadrilles de chasse, ils ont développé les premières figures acrobatiques, destinées à surprendre l’adversaire soit pour l’attaquer, soit pour lui échapper. Depuis 1938 des compétitions d’acrobatie aérienne sont organisées chaque année aux plans national et international. La voltige, c’est l’art de faire évoluer un avion sur les trois axes. A partir du vol à plat, on peut effectuer du vol dos, du vol vertical en piqué ou en montée, du vol ballistique au sommet de figures, et des virages serrés à plat, en ressource, en positif (vous vous écrasez dans votre siège) ou en négatif (la chevelure de votre passagère s’envole vers le haut de la verrière). Uniquement sur des avions spécifiquement conçus pour encaisser de fortes accélérations, genre Cap10, CR100, etc. La pratique est enseignée aux jeunes pilotes dans leur cursus de progression : c’est le meilleur moyen de perfectionner son pilotage, ses sensations, son toucher des commandes, son sens de l’air. Découvrir en tant que pilote le plaisir de maîtriser la pesanteur dans des trajectoires tridimensionnelles, c’est indicible. Ceci est un avis personnel, mais il se trouve que tous les voltigeurs le partagent ! Michel Blanc
Notre Cap10, TangoAlpha, vu par Fred Jezierski
La voltige aérienne
Notre TangoAlpha, en pleine forme, s’en va se jeter dans le ciel…
ulm