Albums photos Corse
L'ACD aime bien la Corse : mer, montagne, gastronomie, tourisme, le tout en bonne harmonie.
L'histoire Calvi 2022 illustre parfaitement le sujet.
En bonus, jetez un œil sur les albums photos de nos aventuriers :
- Corse, juin 2018
- Calvi, juin 2019
- Calvi, juin 2018
- Propriano, juin 2021
- Propriano, septembre 2019
- Propriano, septembre 2018
L'ACD et le Brevet d'Initiation Aéronautique (BIA)
Le BIA a été créé en 1999. C’est un diplôme à la jonction de l’Education et du monde de l’aviation et de l’espace ; un pont entre passion et raison, savoir et pratique, professionnel et amateur, civil et militaire.
Objectifs généraux
Par son approche pluridisciplinaire, la préparation au BIA a pour objectif :
- de donner plus de sens à la formation scolaire ;
- d’aborder les différentes facettes du domaine aéronautique et spatial ;
- de découvrir les filières menant aux carrières de ce secteur dans lequel il existe des débouchés variés. Ainsi, un élève suivant une préparation au BIA trouvera souvent des facteurs de motivation et des éléments pour élaborer un projet personnel d'orientation.
Méthodologie et organisation des enseignements
L'enseignement se fait par une approche aussi concrète que possible. IL est dispensé à raison d'un volume horaire global minimal de 40 heures de cours, auquel peut s'ajouter un temps consacré à des activités expérimentales ou de mise en situation. Cet enseignement doit pouvoir s’adresser aux élèves des classes de 3e de collège.
Cette formation initie les élèves aux grands domaines de l’aéronautique (aérodynamique, météorologie, aérologie, navigation, sécurité, etc.) et leur en donne un aperçu réaliste.
Pour en savoir plus sur le programme BIA.
Chaque élève a l'opportunité d'effectuer un vol pédagogique "découverte" de 30 mn sous la responsabilité d'instructeurs ou pilotes confirmés de l'ACD. Un plaisir pour nous, à l'ACD, de partager ces instants d'exception : faire découvrir l'avion dans lequel on va voler, expérimenter les sensations de pilotage, effectuer une viste pré vol, etc.).
Complément d’informations sur :
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L'Aéro-Messe de Friedrichshafen 2022 : bonus
Des Antonovs AN2 !!!
Attention, juste là-dessous, c’est du computer-generated, mais c’est bien quand même.
Et là, c’est en vrai, ça fume et ça sent l’huile chaude. Double vision. Enjoy!
L'Aéro-Messe de Friedrichshafen 2022 : la visite
Débarquement au Hafen de Friedrich, en plein centre-ville. Un bus navette nous emmène jusqu’à Aero- Messe. Friedrichshafen est une ville historique de l’aéronautique avec deux grands noms comme Zeppelin et Dormier qui ont chacun leur musée. Elle accueille aussi l’équivalent de notre salon Rétromobile au mois de mai. Gilles et Jean-François tentent leur chance de payer le billet senior mais seront déboutés. Il est vrai que compte tenu de la moyenne d’âge des visiteurs, si le salon devait faire une réduction aux plus de 50 ans, ils pourraient carrément envisager l’entrée gratuite. Le parc d’exposition est vaste avec deux rangées parallèles de quatre immenses halles. Les exposants sont répartis par activité ; les fournisseurs de composants, de pièces. Un profileur d’aluminium vend des traitements de surface pour empêcher le givrage sur les bords d’attaque des ailes. Cet autre fournit le tissu d’entoilage des ailes avec démonstration à l’appui, colle d’une main et fer à repasser de l’autre. Le tissu qui était froissé sur la structure en bois devient par rétraction sous l’effet de la chaleur parfaitement tendu. C’est magique et finalement beaucoup moins compliqué à réaliser que ce que j’imaginais. L’avionique occupe du terrain avec Garmin en tête de gondole, mais il y a de nombreux autres fabricants. Du logiciel de navigation, en veux-tu en voilà, que l’embarras du choix. Des casques radios, mais aussi de la toutouille pour se donner des impressions de vieux pilotes de la RAF. Dans le hall des motoristes, Jean-François nous fait un cours sur les turbopropulseurs devant deux écorchés mécaniques, l’un à axe unique avec la nécessité d’un réducteur pour l’hélice et l’autre avec deux axes libres.
Passons aux choses sérieuses, de celles qui volent. Les planeurs en présentation sont peu nombreux mais les gyrocopters en quantité, avec des machines entièrement carénées dont l’une annonce une vitesse de 200 km/heure. Nous nous interrogeons devant ce modèle dont on voit bien la mécanique de la voilure tournante ; comment se commande la variation de l’angle des pales. Après discussion, le vendeur nous affranchit : si l’angle de la pale varie, l’appellation n’est plus gyrocopter mais helicopter. Point à la ligne.
Avec le VL3, JMB Aircraft présente le premier modèle certifié d’un ultra-light avec propulsion par turbine, avec l’option entraînement direct de l’hélice ou par le biais d’un moteur électrique. Une petite turbine spécialement conçue et non un ATU. Évidemment, cette nouveauté attire les regards des visiteurs massés devant le descriptif. Chaussée haut et vêtue court, une hôtesse du salon ne peut nous distraire de notre fascination pour la turbine : 58kg et 3000 heures de potentiel ! Présentations ci-dessous… la pub du fabricant d’abord, puis le sales pitch en allemand sous-titré en anglais de la responsable du stand, puis explications en anglais sur la turbine, par son concepteur français en personne. Cocorico.
À notre point de ralliement, au stand Robin, Monsieur Pélissier nous parle de son entreprise. Depuis 1957, Robin fabrique le même avion, l’améliore sans cesse mais ne change pas les plans de Delemontez. La fabrication reste très artisanale avec une production de trois appareils par mois pour 70 salariés. En gros, 50% de la main d’œuvre est affectée à la menuiserie, 25 % à l’entoilage peinture et 25 % au montage de l’appareil. Le plan France Relance de Macron va lui permettre un investissement de 6 millions d’euros avec 30% de subvention directe pour rationaliser sa chaîne de production et, faute de pouvoir trouver des jeunes pour s’en servir, remplacer ses machines-outils qui marchent pourtant très bien… En comparaison, comme le fait Porsche avec sa 911, la politique de l’entreprise lui permet de fournir toutes les pièces nécessaires et je veux bien croire Monsieur Pélissier quand il affirme qu’il ne gagne rien sur les avions neufs et se rattrape sur l’après-vente. Le marché français lui est acquis, les allemands sont de gros clients, notamment pour les remorqueurs, et l’anglais est un amateur versatile. Le marché américain, soit 80% de l’aviation légère mondiale, est hors sujet, ne serait-ce que par ses capacités de production et le protectionnisme fiscal ou juridique.
Chez MCR, discussion avec une jeune femme du stand qui construit elle-même son appareil et a modifié son kit avec le système de sortie des volets par barre de torsion unique, en remplacement des moteurs dispersés entre les deux ailes. Des ailes avec deux points d’ancrage comme l’indique le descriptif !
Et aussi du rapide suédois, train rentrant, annoncé comme détenteur du record dans la catégorie ULM avec l’arc vert jusqu’à 270 km/h pour la version lente ! Meet zeu Blackwing 600RG.
Des trucs qui volent, et même, des bizarres…
Tiens, ça rappelle la Ju52…? Mais oui, c’est le junker A50 Junior !
Le petit dernier de chez Elixir ... version 915iS turbo rotax 140CV tout carbone.
En bref, plein les yeux pour rêver. Au fait, connaissez-vous la différence fondamentale entre les enfants et les adultes ? Retour à Constance par le lac et collation. Nous avons négligé l’étoilé Michelin qui affichait des plats à 36€ très raisonnables. La restauration allemande ne s’encombre pas de menus en trois services mais propose des plats uniques. Tradition de l’Abendbrot, le pain du soir, qui veut alléger la digestion nocturne. Pour le même prix, nous mangerons chez le pizzaiolo local. La nuit porte conseil sur les conditions aéronautiques de demain, et surtout laisse passer le front chaud plus vite que prévu. Retour par le rail au terrain et décollage facile sur cette piste en herbe bien tondue et régulièrement aplanie par un énorme rouleau. Le planeur est exigeant en qualité de piste. Cap sur la France en traversée directe de la Suisse et du lac Léman jusqu’à Annemasse pour un petit complément d’essence à la pompe et de nourriture à la cantine locale : en sortant, suivre les hangars jusqu’au Mooney doré planté sur le rond-point et vous trouverez un établissement recommandable. Remarquons que la 100LL était moins chère en Allemagne qu'ici.
Café, friandises diverses et retour au Versoud.
Maintenant, une autre devinette. Pourquoi les diagrammes de centrage ont-ils le pan coupé sur la gauche et ne représentent pas des rectangles ? |
Récit : une belle plume anonyme.
Images : les participants,
Pierre Bernard,
Jean-François Doreau,
Gilles Prenant,
Elodie Salé,
Gérard Vieux.
Mise en Web : crédit Bernard Moro
Sortie : l'Aéro-Messe de Friedrichshafen
Cette sortie permet de visiter le plus grand salon d'aviation générale en Europe. De l'ULM au Jet d'affaire en passant par les planeurs, hélicos, ainsi que les nouveautés en terme d'équipements de vol ... C'est l'actualité Aéro qui est exposée. Friedrichshafen, ce sont aussi 2 musées d’histoire de l’aviation passionnants, le musée Dornier et le musée Zeppelin. Enfin, c'est un vol magnifique d’environ 2h30 survolant la Suisse pour arriver au lac de Constance en Allemagne. A ne pas manquer !
Allons lire le récit d'un belle sortie, celle d'avril 2022 : la balade et l'aéro-messe.